De la maternelle à l'université, le défilé « inter-éducation » a mobilisé hier après-midi. IUT, IUFM, fac... Les étudiants formaient l'essentiel du cortège, aux côtés d'enseignants du supérieur.
Dès le matin, université et IUFM avaient organisé des actions. Cours hors les murs place Saint-Sauveur pour la fac ; parodie, en plein air, d'un cours chaotique assuré par un enseignant « mal formé » pour l'IUFM. « On veut sensibiliser les parents, pointe Jean-Damien, 22 ans, en première année préparatoire du concours de professeur des écoles. Une bonne formation des enseignants est indispensable pour la réussite des enfants. »
« École en danger »
Un prélude à la manifestation de 14 h 30, à laquelle ils ont aussi pris part, équipés de grands cartables en carton alertant sur « l'école en danger ». « Pour enseigner, il faut un master, mais un vrai : à la fois professionnel et universitaire », abonde Bruno, 49 ans, formateur à l'IUFM, à Saint-Lô.
Dans les rangs, également beaucoup d'étudiants et professeurs d'IUT. « Moins 40 % de budget, c'est moins 114 IUT », lit-on sur une pancarte. « IUT, liquidation totale »,pointe une autre. Non loin, un cercueil noir. Celui de l'IUT.
Professeurs, enseignants chercheurs de l'université ont aussi répondu présent. « La réforme de notre statut, c'est un point parmi d'autres. Mais pas le seul à nous mettre en colère. Ce qu'on dénonce, ce sont les incertitudes sur le financement des universités », souligne Claude, enseignant chercheur à l'UFR Staps. L'accord national de vendredi avec certains syndicats ? « De la pacotille, de la poudre aux yeux. Un pseudo-accord. »
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