lundi 16 mars 2009

AG du 16 mars 2009

Lors de l'AG nous avons décidé des actions de la semaine :
Mardi : AG au campus I à 10h + manifestation, RDV 14h au Phénix
Mercredi : AG au campus II à 10h + musée de l'IUT et envoi d'une carte au président + manifestation au flambeau, RDV 20h au Phénix.
Jeudi : manifestation inter-professionnelle, RDV 10h au Phénix + pique-nique devant le château, RDV sur place à partir de 12h30 + cours hors des murs, RDV 14h devant l'église St Pierre
Vendredi : Démission du directeur de l'IUT si le système SYMPA est maintenu + AG au campus II à 14h

samedi 14 mars 2009

Et la suite ?

A l'assemblée générale du vendredi 13 mars 2009, il a été décidé de continuer le mouvement (environs 280 voix pour la poursuite du blocage et des actions, 170 voix pour un blocage partiel, 20 voix pour une reprise de cours et 20 absentions). De plus, la motion de l'IUT de Toulouse a été adoptée. Si le 20 mars, nous ne sommes pas satisfait, le directeur de l'IUT démissionnera de ses fonctions administratives. La prochaine assemblée générale se déroulera lundi 16 mars à 10 heures. Venez nombreux, ne vous démobilisez pas !

Vente aux enchères de l'IUT le 12 mars 2009

Cours hors des murs, le 13 mars 2009


Le 13 mars, nous avons eu cours... aux fossés Saint Julien, sur le marché ! Et oui, nous sommes à la rue...

vendredi 13 mars 2009

Re-journal télévisé

Décidément, nous avons tapé dans l'œil des journalistes de France 3... Nous voilà pour la seconde fois dans le journal régional !



Interview de Pasal Morançais dans Ouest France du 13 mars 2009




Pas de cours depuis mardi. En cause une baisse drastique des moyens de l'Institut universitairede technologie. Pascal Morançais, directeur, fait le point.

Que contestez-vous ?
La loi LRU rend les universités autonomes : conséquence inattendue, les IUT ne le seraient plus. Nous étions responsables de nos personnels et dotations de fonctionnement, administrant nous-mêmes notre budget. Cette responsabilité serait amoindrie. Si un président d'université décide de développer son IUT, il pourra lui donner plein d'argent. Très bien. Mais a contrario, il pourra aussi l'éteindre complètement.

Vous évoquez une baisse de 40 % des moyens ?
C'est la baisse prévue par le nouveau système d'allocations des moyens (Sympa), un outil mathématique national. Hors salaires, l'IUT recevait 2, 3 millions d'euros. Le système me calcule 1, 5 million. Soit presque 40 % de moins. Et 15 % pour les besoins humains. Notre grande crainte est que Sympa se mette en place dès l'an prochain.

Cette baisse ne peut être compensée ?
Si l'université décide de me donner la différence, cela signifie qu'elle la prendra à d'autres composantes, déjà sous-dotées. On ne peut vivre en attendant chaque année qu'un camion passe. Quand il n'arrivera pas, on fera quoi ?

La ministre assure que le système serait favorable aux IUT...
Elle affirme que, pour 1 € de dotation à un étudiant d'université, elle donnerait jusqu'à 2, 80 € pour un étudiant en IUT. C'est faux. Ce chiffre de 2, 80 € apparaît bien à un moment, mais, tout pris en compte, c'est en fait 0, 72 €.
On ne comprend pas. Jusqu'à l'an dernier, les IUT étaient qualifiés de sous-dotés. De même, la ministre nous citait en exemple : réussite des étudiants, aspect professionnel, etc. Et soudain un système nous réduit nos moyens de manière incroyable. On le ressent comme une punition.

Quelles seraient les conséquences ?
Sympa contient en lui la destruction des IUT. Nos diplômes sont structurés sur 1 800 heures de cours sur deux ans. Si on en ôte 40 %, on aboutit 1 100 heures. Travaux pratiques par groupes de quatorze étudiants, accompagnement sur des projets tutorés... On va être obligés de faire des choix.
Pourtant, les IUT, qui existent depuis quarante ans, ont fait leur preuve. A 90 %, nos étudiants sont diplômés en deux ou trois ans. S'il est mobile, un étudiant est embauché dans les six mois après sa formation.

Vous alertez les entreprises ?
La valeur du DUT, c'est le lien fort avec les milieux professionnels. Le diplôme est reconnu pour cela. En passant devant le siège du Medef, à la Folie-Couvrechef, on voulait leur signaler qu'on est en détresse. On ne veut pas mourir.

Quelles sont vos revendications ?
On ne veut pas renoncer à notre autonomie. On souhaite que la charte portant sur les prérogatives des directeurs d'IUT acquière force de loi, par exemple via un décret. Et garantir les moyens humains, financiers. Un article dans le code de l'Éducation le permet : le ministère peut allouer des moyens aux IUT directement. La situation peut se débloquer très vite.

Propos recueillis par Virginie JAMIN.

Délégation envoyée à Paris le 12 mars 2009



Une délégation de deux professeurs et deux étudiants a été envoyée à Paris pour représenter l'IUT de Caen. Etaient présents dans la capitale : les IUT de Valences, Sceaux, Paris... Il y a avait autant de CRS que d'étudiants ! ! ! Mais les négociations n'ont abouties à rien...